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Gérontopraticien ? 

Le gérontopraticien, par ses soins de confort et de bien-être, apporte beaucoup aux personnes fragilisées en accompagnant le processus de vieillissement et les difficultés de bien-être : aide au sommeil, à la gestion du stress, des troubles du transit (hors champ pathologique), de l’anxiété… Il dispose de plusieurs techniques de toucher sensoriel spécifiques et ajustées aux personnes en état douloureux, aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (et autres maladies neurodégénératives) ou aux personnes en fin de vie. En plus d’améliorer la qualité de vie des personnes fragiles, le gérontopraticien soulage aussi les équipes.

Qui suis-je?

Après plusieurs années dans la fonction publique, j’ai choisi une nouvelle vie professionnelle conditionnée par le bien-être de l’autre. J’aime la vie, j’aime les gens. Je suis très sensible aux conditions de vie des personnes âgées. C’est ce qui est, aujourd’hui, au cœur de mon métier de gérontopraticien et qui m’anime tous les jours dans ma pratique professionnelle et dans mon action en tant que bénévole dans un EHPAD et pour une plateforme de répit.

Ma philosophie

« Le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre » Victor Hugo, c’est là mon leitmotiv en tant que gérontopraticienne. La personne âgée m’émeut, je veux en prendre soin comme je souhaite que l’on prenne soin de mes proches, de mes parents et de moi âgée. En tant que professionnelle, je veux œuvrer pour un accompagnement des personnes âgées garantissant la dignité à laquelle elles ont droit.

Le toucher est un sens vital

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». La santé est ainsi prise en compte dans sa globalité. Elle est associée à la notion de bien-être.

Fondamental pour notre équilibre global durant toute notre existence, le toucher est déterminant pour le développement du bébé, de son bien-être et toute notre vie durant. C’est pourtant le sens qui a été le plus réprimé pendant la Covid. Une personne qui n’est pas touchée dépérie.

Le toucher apporte un équilibre physiologique et un bien-être général.  Il agit sur la sécrétion d’hormones, l’endorphine qui contribue à réduire la douleur, l’ocytocine et la sérotonine, hormones du bonheur, qui régulent les fonctions physiologiques telles que l’humeur et le sommeil. Par le massage, on va baisser le taux de cortisol, la tension artérielle va diminuer, le pouls se ralentir et on aura une sensation d’apaisement. Il produit des effets positifs sur notre santé et sur notre santé globale.

Le toucher, c’est « la perspective d’être entendu, accueilli, compris, il y a beaucoup plus dans le toucher. On est dans « le moi peau » de Didier Anzieu, toucher pour exister pour habiter notre corps pour exister. Quand on souffre, quand on est malade on est accaparé par notre douleur. On est plus que ce corps douloureux. Le toucher vient apporter un soin, on va apaiser tout de suite avec le geste, l’intention avant les médicaments et soins ». (Docteur Véronique Lefebvre des Noëttes).

Le toucher doit être respectueux et empathique. Il dépend de l’intention qu’on y met. Le consentement de l’autre est fondamental. C’est un geste désintéressé qui vise à accueillir l’autre tel qu’il est, à entrer en contact avec l’autre pour réveiller sa mémoire émotionnelle. C’est, prendre le temps de la relation avec l’autre à son rythme.